| 100 ans de Gatsby le Magnifique
Scott Fitzgerald achève « Gatsby le Magnifique » non pas aux États-Unis, mais sur la Côte d’Azur en 1924, parfumant son chef-d’œuvre d’élégance et de nostalgie, alors que le « Jazz Age », une expression qu’il a déjà consacrée deux ans plus tôt dans un autre ouvrage, venait tout juste de naître. Un siècle plus tard, Mélissa Lesnie, chanteuse australienne au timbre velouté et au charme rétro, nous replonge dans cet univers bercé par les échos du ragtime et des standards du hot jazz et de Tin Pan Alley, avec les premiers succès de Gershwin ou encore d’Irving Berlin. Aux côtés de Jean-Baptiste Franc au piano et de Garry Nayah à la contrebasse, deux véritables maîtres du style des années 1920, Mélissa ranime ce crépuscule doré à travers foxtrots, charlestons et blues des années folles, une musique que l’on imagine volontiers rythmer les soirées mondaines d’un certain Jay Gatsby.
Melissa Lesnie : chant
Jean-Baptiste Franc : pian
Garry Nayah : contrebasse / banjo
Velours, velours — A kind of cabaret
Chaque samedi après-midi, le 38Riv se transforme en un piano-bar à la Havane, en un club feutré de Harlem ou en une scène de Broadway oubliée. Il ne s’agit pas seulement d’un concert : c’est une plongée vivante et théâtrale dans l’âge d’or du jazz et de la comédie musicale.
Imaginez un hommage vibrant aux voix de Billie Holiday, Judy Garland, Ella Fitzgerald et Louis Armstrong. Une parenthèse hors du temps, entre les pages d’un roman de Fitzgerald et les coulisses d’un cabaret new-yorkais, où l'on chante, on raconte, on joue et on rit.
« Velours, velours », c’est l’élégance d’une époque révolue, la chaleur d’un moment partagé, et l’émotion d’une histoire racontée en musique.